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8 janvier 2021 5 08 /01 /janvier /2021 07:28

  « Ce sont les rêves d’enfance qui érigent la mémoire d’homme. » M.B
 
 
Bonjour chers amis et amies de la poésie
 
L’occasion est trop belle pour encourager les jeunes qui aiment et écrivent de la poésie.
Un encouragement n’est jamais de trop, il vous est possible ici de le concrétiser.
Très poétiquement vôtre.
 

Michel Bénard.
Vice-président de la S.P.F et responsable des expositions.
 
 
Site : www.societedespoetesfrancais.eu
+ Blog : www.societedespoetesfrancais.net

 

 

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29 décembre 2020 2 29 /12 /décembre /2020 07:31
Photo : Valérie Voinchet

 

 
 
 
Portés par une étrange langueur,
Nous avançons jusqu’au seuil
Des reflets de la mémoire,
De l’oubli à la révélation
Où l’espace fusionne
Au geste de l’espérance.
 
C’est l’éveil !
 
L’instant fascinant
D’une hallucination 
Où passent les rêves intimes
Du jardin des délices,
C’est le temps du recueillement
Où nos regards s’orientent
Vers le silence de nos flammes.
 
©Michel Bénard.
 
 

 
 

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27 novembre 2020 5 27 /11 /novembre /2020 07:33
Marie Claude Bantigny

 

 
 
Au seuil du portique initiatique
D’ombre et de lumière
Embrasant le vitrail solaire,
C’est un instant ineffable
Lorsque la délicatesse
De votre main effleure
La crosse du violoncelle,
Sur votre corps glissent
Les soies de l’imaginaire
Habillant votre âme
Du rêve merveilleux de l’amour.
C’est le frémissement délicieux
D’un songe de brume diaphane,
C’est l’envolée de lanternes votives
En papier de soie rouge
Vers l’inconnu du firmament,
Jusque-là...
Au seuil du portique initiatique
D’ombre et de lumière.  
 
©Michel Bénard.
 
 

 
 

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9 novembre 2020 1 09 /11 /novembre /2020 07:31

 


Très chères et chers amis du jardin des Arts, de la Poésie et de la Musique.
 
Le monde de la culture est en hibernation, toutes nos espérances sont en suspension, jamais une blessure aussi violente ne nous fut portée,
en premier lieu par un virus aussi insidieux que douteux, mais également par une vague menaçante d’un obscurantisme archaïsant développant sa haine viscérale contre nos Libertés.

Cependant il n’est nullement question de renoncer, ni de baisser les bras et c’est pourquoi d’une manière des plus symboliques la Société des Poètes français a installé une exposition éphémère en son siège.

Certes elle ne sera pas vraiment visible, sinon au travers de notre vitrine.
Néanmoins elle existe !

N’oubliez pas que ce sont l’art, la poésie, la musique qui nous permettent de sauver ce qu’il nous reste encore d’humanité et de préserver les semences de l’Amour.

Amitiés poétiques.

Michel. B

 

 

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22 octobre 2020 4 22 /10 /octobre /2020 05:56
Photo JDornac©

 

 
C’est un souffle étrange
Et paisible qui s’instaure,
Ébauchant un paysage
Sur le ruban d’argent du canal,
Se transformant en miroir
Pour conter aux nuages
Des histoires d’eau.
Un silence règne
Sous une mystérieuse ambiance
Où se pressent la part des rêves.
Comme pour officier
La nature a revêtu
Son étole d’apparat,
Les ramures des saules
Qui caressent l’onde deviennent
Des calames incisant
Sur la brillance limpide,
Un poème d’amour et de paix
Adressé aux hommes
D’une terre en déviance.
 
©Michel Bénard.
 
 

 
 

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22 septembre 2020 2 22 /09 /septembre /2020 06:27

Texte dédié au grand calligraphe et ami Ghani Alani,

 

 

 
 
 
Ce n’est qu’un instant qui s’étire,
Ce n’est qu’une mouvance émerveillée,
Ce n’est qu’une étonnante embellie,
Dont le silence n’a de sens
Que par le glissement du pinceau de soie,
Ou l’expression de l’arabesque du calame.
Ce n’est qu’un instant qui s’étire,
Par le frémissement irisé
De la note d’encre
Sur l’inconnu de la feuille blanche.

©Michel Bénard.

                                                                                 
 
 


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28 juillet 2020 2 28 /07 /juillet /2020 06:40
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Oeuvre de Cheryl Waale©

 

 

 

L’émotion suscitée

Par la simple magie

D’une gracieuse silhouette,

Se veut troublante.

 

C’est l’ intime caresse

De la finesse d’un  velours bleu,

D’une élégante présence

Le geste est d’un charme séculaire,

La main posée sur un livre ouvert

Est d’une tendresse maternelle,

Les corps en éveil s’embrasent

Dans la mélodie du silence.

Un rayon lumineux se mêle

A la transparence de soies blanches

Et aux rubans de satin garance,

Jouant avec la légèreté du vent.

 

L’émotion suscitée

Par votre prestance

Aux rutilantes paillettes

Se veut troublante.

 

Vous apparaissez virginale, belle et nacrée

Sur l’autel de l’amour,

Aux jeux de la lumière,

Soudain transportée dans un univers céleste

L’illusion devient complice de réel

Jusqu’à se mettre en marge du temps

Au cœur d’une flamme jumelle irradiante.

 

©Michel Bénard.
 
 


 
 

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30 juin 2020 2 30 /06 /juin /2020 06:45

 

Voyelles bleues, consonnes noires

Editions ALCYONE – Collection Surya –

Illustration : Encre de Silviane Arabo - Neige - 

Format 14x21 – Nombre de pages 86.

 

 

 

Ponctué d’espace et de silence, c’est pourtant une longue histoire d’amitié et de poésie - nos regards portant dans la même direction - qui me relie à Monique W. Labidoire et c’est avec forte émotion et bonheur que je découvre aujourd’hui « Voyelles bleues, consonnes noires », le dernier né d’une déjà longue lignée, qui s’est nourri de toutes les graines d’expérience des ouvrages précédents.

Les concessions ici ne sont pas de rigueur, car nous découvrons une poésie hors mode, à contre-courant qui n’a de cesse d’écarter les surplus et autres accessoires de la versification traditionnelle, afin de mieux retrouver la voie de l’émotion pure.

Chez Monique W. Labidoire nous croisons de rares et belles images touchées par la grâce de l’insolite et de l’inattendu. C’est une écriture d’orfèvre de haute lignée, le verbe est riche, nourri des plus subtiles nuances de l’interrogation, mais aussi de l’affirmation.

Notre poétesse prend la parole par la main, comme une compagne de route et la glisse dans sa besace pour en faire son viatique.

Il y a dans ce recueil une notion de pèlerinage fractionné de stations. C’est un langage qui nous étonne, nous surprend, il ne nous est en rien familier, mais nous offre cet intérêt où tout est remis en question, le mode de pensée est revisité. Monique W. Labidoire se détourne des reflexes, s’extirpe de la banalité et des sempiternels clichés du verbiage poétique commun. Elle détient l’esprit du guide qui ouvre des voies nouvelles, ou tout du moins autres, en restituant à la poésie son sens du sacré, notion qui actuellement a tendance à s’étioler :

 

 « Il est temps d’ancrer le chant au firmament des étoiles.../... »   

 

Afin de demeurer crédibles, nous devons considérer cette œuvre comme étant de la poésie de haute couture où les mots sont précieusement tissés et où le verbe est brodé de fil d’or.

Le temps passe, préludant la chute inévitable, cependant l’interrogation demeure face à l’inconnu et le poème en appelle au sens. Là où Arthur Rimbaud voyait des voyelles multicolores, Monique W. Labidoire les voit en bleu. Son langage est très singulier, personnalisé à ce point que le simple jeu musical de l’écriture signe le poème. Cette dernière demeure sensible et attentive à l’instant qui déclenche en elle une soif de désir et de plaisir. Elle cultive ce besoin impérieux de faire renaître la mémoire de son « maître » Eugène Guillevic, jamais elle ne manque l’occasion de le mentionner, de lui adresser un petit clin d’œil complice au-delà des nuages : « Le monde se résume/ Sans se réduire. » (1)

Langage riche et ciselé portant haut une poésie qui est un long chemin s’associant au destin, tout en donnant sens et forme à la vie. Une poésie qui parfois réveille une vision de l’ultime, qui interroge tout en écoutant au loin le glas qui résonne avec pour battant l’énigme des mots tissés à la vie.

Entre ces pages la poésie est vécue telle une expérience, une émancipation, une élévation possible de l’homme et de la parole où se profilent beaucoup de possibles, comme celui de prendre en plein cœur le nom « fraternité. »  

Néanmoins il arrive à notre amie de se sentir en perdition, de chercher sa route au cœur d’une croisée et de faire le point.

Monique W. Labidoire appartient à cette confrérie de poètes qui cherchent d’autres vibrations, d’autres sonorités, afin de s’extirper de la parole convenue. Elle cherche un renouvellement, un paysage vierge qui s’offrirait à sa plume toujours en quête d’audace et d’étonnement.

Sur la voie d’une authentique poésie, sans cesse son auteure est confrontée au questionnement des signes posés sur la page blanche où l’interrogation en arrive à perdre la raison et où le verbe se dénoue de sens.

Les authentiques poètes se font voyants et qui oserait en douter lorsque quelques mois avant le préoccupant épisode pandémique, notre amie écrivait :

 

« .../... marionnettes sans ressorts s’enfonçant dans les nouveaux bourbiers du monde, ce monde ruiné de ses richesses pillées par les barbares. »      

 

Par le poème, restituer la vie, fédérer  l’espérance, tel est le crédo de notre poétesse.

Au fil du temps, il arrive que le poème amasse mousse pour revenir vers son auteure en heure de gloire, en odeur de sainteté, tel le fils prodigue que le poète retiendra pour son œuvre.

 

« Ce jour, auprès de vous, le poème veut revenir. »

 

Le poème invite à l’errance vers des paysages oubliés, il réveille des images enchantées, chargées de beauté, mais se heurte au mur de la mémoire et à la douleur récurrente.

 

« .../...toute cette mémoire de mots-images qui ont gambadé dans les campagnes.../... » 

 

« .../...et j’ensable mes souvenirs et mes morts sur la grève afin que le ressac les féconde. »

 

Ici certaines images se dissimulant dans les brouillards de la Shoah ne sont pas loin.

 

Le poème se fait gerbe florale en son jardin obscur et parmi de nombreux au titre de l’exception, je soulignerai un magnifique texte dédié à Alain Duault, poète, écrivain et musicologue de renom, qui n’est pas sans évoquer les voleurs de feu que sont les poètes chers à Arthur Rimbaud :

 

« .../...j’ai laissé entrer l’autre poète, mon frère, afin de partager le plus intime.../...les consonnes apatrides, les voyelles étrangères qui prennent sens dans le feu volé.../... »    

 

La poésie remonte toujours à une source que l’on croyait tarie, une étoile que l’on pensait éteinte et que l’on retrouve écumante ou brillante comme à l’origine.

 

« Au matin d’un nouveau monde y aura-t-il toujours un cœur palpitant au rythme des étoiles en quête du chemin ? »

 

Monique W. Labidoire a quelques velléités picturales en colorant ses voyelles en bleu, comme si elle souhaitait nous faire un petit rafraîchissement de printemps ! Mais qu’en sera-t-il demain ?

Le temps est venu de vous quitter et je ne saurais trop vous inviter à vous imprégner intimement de ce recueil, dont je n’ai plus qu’un mot à vous dire « rêvez ! » pour clore cette réflexion en partage avec Monique W. Labidoire en lui souhaitant que cette source se tarisse le plus tard possible et qu’elle veille encore longtemps sur la proue de la clairvoyante beauté.

Il ne vous reste plus qu’à retrouver les symboles et plus particulièrement les signes que cet ouvrage contient pour vous. Alors :

 

« Voguer au ciel de traîne jusqu’à la définitive rencontre des goélands .../... »

 

Michel Bénard.

 

 

 

(1) Eugène Guillevic extrait de « Magnificat »

Voyelles bleues, consonnes noires – de Monique W. Labidoire – Recension de Michel Bénard
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4 juin 2020 4 04 /06 /juin /2020 07:19
Collage, œuvre de Michel Bénard©


 

 

 

Vivre ! Il faut vivre.
Et je te vis,
En profonde sublimation
Telle une offrande,
Un lien de compagnonnage,
Un serment de confrérie,
Etrange complémentarité,
D’ une flamme jumelée
A l’aura irradiante,
Dont la seule singularité
Et la rare préciosité,
Ne font que conforter l’authenticité
D’un sceau symboliquement scellé.
Et je te vis,
Comme un ralliement  autour
D’un grand chêne séculaire
En terre féconde de poésie.
Vivre ! Il faut vivre.
Et je te vis,
Comme la promesse merveilleuse
D’un rêve à peine éveillé.

©Michel Bénard.
 
 
 
 

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15 mai 2020 5 15 /05 /mai /2020 06:41
Franceleine Debellefontaine - Abondance©

 

 

 

Un rayon lumineux

Se dépose sur le galbe

Naissant de vos seins,

Puis parcourt lentement

Tout votre corps nacré

Encore noyé de sommeil

En sa demi-nudité.

Le ciel s’assombrit,

Se met en petite mort

Se parant d’étranges couleurs

D’or et de sang.

En cet intemporel instant

Je voudrais cueillir l’invisible,

L’emprisonner par peur

Que ne se déflore

La complice confidence,

Figer ce mirage

Dans une impression

De nuances laiteuses.

Etrange ballet mû

Par un rythme méconnu.

   

©Michel Bénard.

 

 

 

 

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