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15 janvier 2018 1 15 /01 /janvier /2018 07:45
Dessin de Jacques Faizant

 

 

 

 

Parfois le ciel est bleu
Mais combien de temps
Avant que ne vienne l’orage
Qui couve déjà à l’horizon ?
 
Il n’y a pourtant aucun nuage
Entre ton cœur et le mien !
Alors pourquoi entendre déjà
Le tonnerre au lointain ?
 
Peut-être en raison
De cette étrange lueur
Qui passe par instants
Au fond de tes yeux
 
Un rapace vole au-dessus de ton âme
Il a figure d’homme autre que moi
Tu lui souris pendant que tu m’oublies
Entre lui et moi, un éclair surgit !
 
La tempête se rapproche
Je la sens, là, si proche !
Tout ton corps le crie
Tu le veux, pas moi, mais lui !
 
Alors, sur tes yeux comme sur les miens
Tombe la pluie en averse
Pour tenter d’inonder
Ce feu qui nous consume !
 
Mais rien n’y fait
De moi tu te détournes
Et, en t’éloignant, tu me dis
Dans un large sourire :
« Je n’ai rien à te reprocher ! »
 
Et, pourtant tu t’en vas !
Le cœur léger tu m’abandonnes
Sur une étagère des objets perdus
Une autre pourra me ramasser
Dans un an et un jour mais pas avant…
 
©Jean Dornac 



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1 janvier 2018 1 01 /01 /janvier /2018 07:41
« Monsieur Prudhomme vouant son fils au culte du nouveau Dieu des Parisiens », caricature d’Honoré Daumier, Charivari, 1857. © Selva/Leemage

 

 

 

 

 

 

Quand le chiffre d’une année change

Ne peut-on penser qu’elles jouent

Les coquines, avec nos jours, nos ans

Pour ne pas parler de nos dents…

Mais il vrai que ce jeu étrange

D’un amusant saute-mouton

Se pratique dans bien d’autres disciplines

Par exemple au jeu des Institutions…

 

Il en est ainsi lorsqu’un Président

Tout émoustillé, fier comme un galet bien poli

Prend la place du précédent

Marri comme un plat mal cuit !

C’est que le siège était confortable

Et la fonction bien en vue et bien payée…

Il en est beaucoup qui aimeraient

Faire saute-mouton à tout va…

 

Moins amusant mais tellement courant

Les riches qui jouent à ce cruel jeu

Sur le dos des pauvres

Ils en écrasent parfois au passage par des pillages

Bien calculés et avec l’aide de qui vous savez !

Il faut bien que leurs dames

Aient une riche garde-robe

Cela vaut bien des gens de peu laminés ou mourants…

 

Certes, il arrive que les gueux se révoltent

Coupant ici une tête à monter sur une pique !

Coupant là une chose qu’on ne peut écrire ici

Car il faut veiller à la bienséance, n’est-ce pas ?

Il faut donc que charge la maréchaussée

Toute de cuir vêtue derrière ses boucliers

Lacrymogènes en main, casquées et sans pitié

Renversant les gueux sur les pavés…

 

Car enfin que deviendrait la nation

Si l’on ne garantissait plus les droits de ses puissants ?

Ne serait-ce pas, tragiquement

Une sorte de méchante chienlit

La racaille, la rue, les bouseux ignorant la finesse

Dont seuls savent se parer les biens nés !

Pour ceux-là, rien n’est plus irritant que la rue

Lorsqu’elle crie ses droitsprétendus  !

 

Et puis, assez parlé de la rue

Restons entre gens à la culture raffinée

Au ventre et joues plutôt ronds

Restons avec nos dames

De bijoux chargés

Plutôt que de nous soucier

Des harpies déguenillées

Qui sans pudeur exhibent leur laideur !

 

                  * * *

 

Bien sûr, vous l’aurez compris

Il s’agit juste d’un conte

Aucun élu ne pourrait

De la sorte agir ou parler

Cela se saurait… N’est-il pas ?

 

©Jean Dornac

Mulhouse, le 1er janvier 2018 

 

 

 

 

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18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 07:55
Stephan Sinding : Un homme et une femme
 
 
 
 
Je voudrais t’offrir le monde entier
Toi qui es si généreuse et sans hésiter !
Mais que puis-je t’offrir
Tu possèdes déjà tout, des pleurs aux rires ?
 
Ta beauté est à nulle autre pareille
Tant à l’extérieur que dans ton cœur
Le mal, chez toi, n’est pas même en sommeil
En toi, il n’existe pas, car tu es tendre bonheur !
 
Certes, la perfection en ce bas monde
N’est qu’une illusion, un but vers lequel tendre
Mais je ne connais nulle âme à la ronde
Qui sache mieux d’amour se fendre !
 
Pour aimer famille et inconnus
Tu es capable des plus grands exploits
Ton âme par l’amour est mise à nu
Pour cette cause, toutes tes forces tu emploies !
 
Je sais que quelque part dans le ciel
Ton nom orne l’âme d’une brillante étoile
Il évoque les contrées douces et le miel
Tu es de celles qu’un peintre dépose sur une toile
 
J’irais bien, pour toi, décrocher la lune
Mais je n’ai pas trouvé d’assez grande échelle
Alors, je t’emmènerai sur la plus haute dune
Pour admirer ce fanal au goût d’éternel !
 
Mais qu’importe le luminaire de nos nuits
Car dans tes yeux coule une rivière de diamants !
Je voudrais un jour pouvoir m’y noyer
Pour qu’à jamais par amour nous soyons amants…
 
©Jean Dornac
Mulhouse, le 17 décembre 2017



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4 décembre 2017 1 04 /12 /décembre /2017 07:59
Naviguer parmi les écueils

 

 

 

Viens vers les rivages
Marin des jours bons
Et des nuits sauvages
Tu avances en dépit
Des mauvais présages
 
Tu ne crains nulle tempête
Tu te moques des vents contraires
C’est droit vers l’étoile du berger
Que tu mènes ta barque
Tes biens et tes équipiers
 
La route est longue
Qui va de la naissance
Aux derniers instants
Là où tu trouveras enfin
Ce calme auquel nous aspirons
 
Souvent tu as hissé la grand-voile
Pour filer toujours plus vite
Entre l’amour et la folie des mitrailles
Aux femmes tu offrais ta ville et ses murailles
Il n’est qu’avec elles que tu déposais les armes
 
Elles seules pouvaient conquérir ton cœur
Car elles seules possédaient la clef
De tes nombreuses forteresses
Pour te conduire aux portes du bonheur
En t’offrant quelques îles parfums et senteurs
 
Tu as fini par connaître
La route de ta vie
Ses pièges et ses joies
Ses beautés et ses laideurs
Ses vérités et ses mensonges
 
Lorsque, bientôt, âme lassée
Tu poseras les pieds à terre
Tu jetteras un triste regard
Sur ce que fut ton destin
Et tu diras « Quoi, c’est déjà la fin ? »
 
Et tu comprendras
Qu’on ne choisi guère
Ce que l’on devient
Mais qu’on peut l’aborder
Ou tristement le fuir…
 
©Jean Dornac
Mulhouse, le 4 décembre 2017




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20 novembre 2017 1 20 /11 /novembre /2017 07:41
La Traviata – Rafal Olbinski

 

 

Tu m’as entraîné sur le sommet d’un nuage
Toi mon amour qui, là-haut, n’a plus d’âge
Éternellement jeune et de fraîche beauté
Pour parcourir toute l’étendue de l’éternité
Tu m’as pris par le bras avec une ferme énergie
Et dans tes yeux brillaient comme des bougies
 
J’ai vu ton corps se métamorphoser
Telle une déesse il était revêtu
D’une simple toge transparente et aérée
J’en restais bouche bée, comme confus
Tant il m’était difficile de te reconnaitre
Toi qui n’avais jusqu’alors cure de paraître !
 
Par un prodigieux baiser
Nos lèvres se sont enlacées
Et j’ai senti toute la puissance
Des étoiles, nos amies de naissance
Envahir jusqu’à mes plus petites veines
Tout  en laissant mon âme sereine
 
Ensemble, comme dans nos contes d’enfance
Mains tendues vers les contrées immenses
Nous avons volé de concert au-dessus des nuages
Comme si nous étions un couple de mages
Tous deux, nous fûmes envahis
D’une paix étrange loin des âmes ennemies
 
J’aurais voulu qu’il ne s’agisse pas d’un rêve
Mais que nous partions au-delà des limites sans trêve
Car nous avons senti que chaque parcelle
De nos corps étaient mémoires d’étoiles, pures étincelles
Dans un même élan, toi et moi, cœurs unis
Nous avons enfin compris le sens de nos vies
 
Je te regardais et je savais que nous pensions à l’unisson
Qu’il ne fallait pas quitter ce monde pour l’ancien
Ici pouvaient se vivre les véritables passions
Loin des charlatans et ridicules politiciens
Ici, notre amour serait indestructible
Ici, le mal n’atteindrait nulle cible !
 
©Jean Dornac
Lyon, le 19 novembre 2017
 
 
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6 novembre 2017 1 06 /11 /novembre /2017 07:46
Amour toujours

 

 

 

Le goudron des cœurs endurcis
La boue des possédants
La cruauté d’esprits pervertis
Étouffent désirs et cumul des ans…
 
Mais nulle pierre
Jamais, n’a pu empêcher
Le plus modeste des lierres
De pousser et encore germer !
 
Si petite soit-elle
Légère, jolie et frêle
Une fleur perce l’asphalte
Comme du beurre et sans halte !
 
Rien ne peut résister au flot
Qui engendre toutes les vies
Ni murs ni méchant cerveau
Ni aucun démon par le mal vomi !
 
Certes, la puissance des assassins
Parvient à éteindre quelques vivants
Du mal, ils sont les spadassins
Mais ils ne sont que mauvais vents…
 
Quant aux herbes et aux fleurs
En nous leur beauté est gravée
Jusqu’à notre dernière heure
Elles seront les amies de notre éternité…
 
En lisant mes mots, ils doivent rire
Les banquiers assoiffés de trésors
Les ministres et milliardaires sans avenir
Tous ces spectres déjà morts…
 
Ne seront éternels que l’amour
Et les fruits qu’il engendre :
La beauté, la douceur des jours…
Rien de ce qui est à acheter ou à vendre !
 
L’amour seul, à jamais, brillera
Il effacera tous les autres pouvoirs
En poussière, il les transformera
A jamais, il sera des humbles le territoire !
 
©Jean Dornac
Lyon, le 6 novembre 2017
 
 
 
 

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23 octobre 2017 1 23 /10 /octobre /2017 06:42
Femme chocolat

 

 

                                           Merci à Jocelyne qui m'a proposé ce thème si désirable...

 

 

Ce n’est point insulter la Femme
Que de parfois la comparer
Au chocolat et ses flammes
Douce brûlure à chaque bouchée…
 
Certes, elle ne fond point
Lorsqu’on la goûte dans notre bouche
Comme le cacao, qui à nous, intimement, se joint !
C’est dans nos cœurs que la compagne se couche !
 
Ce n’est point manquer de respect
À celles qui deviendront nos épouses
De dire que leur teint vanille nous laisse circonspects
Quant à l’instant on rêve d’une brune tablette…
 
Et c’est vrai, qu’elle a plus de qualité
Elle adore se faire caresser
Là où une truffe chocolatée se morfond
Sous notre main et ses drôles de façons !
 
Mais parfois, il me prend à rêver
Que je déguste une demoiselle
Comme un chocolat à croquer
À la frêle lumière d’une chandelle…
 
Bien que l’image soit charmante
Je sais qu’il y a un certain sexisme
Dans ce désir d’une fille craquante
Et que l’amour n’est point du tourisme...
 
Alors j’efface le trop beau songe
Et le goût des fèves dignes des Vizirs !
Redevenu homme sage par un pieux mensonge
Des deux, je feins ne pas connaître le désir…
 
Pour me consoler de la terrible désillusion
Qu’impose la sagesse et ses illusions
Je me jette tel un ignoble vorace
Sur du chocolat de la meilleure race !
 
Et je caresse un nouveau rêve
Celui de la nudité d’une belle Ève
J’adore la rondeur de ses seins
Qui un court instant seraient miens
En tout bien, tout honneur
Juste pour un partage de bonheur…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 22 octobre 2017 
 
 
 
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9 octobre 2017 1 09 /10 /octobre /2017 06:36
La chaîne des générations

 

 

 

Comprends-tu ami
Que tu n’es que le maillon
D’une chaîne peut-être éternelle ?
Tu n’es que vraiment que ça
Mais si tu ne l’étais pas
La chaîne n’existerait plus !
 
Tu es l’élément indispensable
Nul autre que toi ne compte plus
Nul autre que toi ne compte moins !
Souvent tu te dis que tu n’es rien
En te comparant aux parvenus
Qui imaginent encore être tout !
 
Mais n’écoute pas ceux qui disent
Ô ! Les pauvres fous
Que sans études tu n’es rien !
Ô ! Pauvres gosses trop gâtés !
Ceux-là ne connaissent pas la vie
Trop pourris dans le luxe et dans l’or…
 
Toi, tu pratiques l’université de la vie
Tu te frottes chaque jour
Aux réalités d’une écrasante existence !
Tu sais le poids de la chaîne
Que tous nous portons
Depuis la nuit des temps !
 
Alors laisse aux ignorants
Le pouvoir et l’argent !
La fortune fait les imbéciles
Les esprits vides et arrogants !
Ils disent que tu es fainéant ?
Car tu refuses d’obéir et de les servir…
 
Mais toi tu es libre !
Libre de l’argent
Libre du pouvoir
Libre de leurs folies d’orgueil
Libre d’aimer la vie et la nature
Avec toutes leurs beautés !
 
Mais toi, tu chantes avec le vent !
Tu récoltes l’amour à tout bout de champ
Tu sèmes la liberté comme un brave paysan !
Et tu assumes de n’être qu’un maillon
De la chaîne qui nous lie tous
Depuis le commencement des temps…
 
Poursuis ta route, tu n’es pas fainéant
Tu n’es pas rien, tu es l’essentiel
Sans toi, pas d’argent ou de bénéfice
Sans toi, ces pauvres d’esprit ne sont rien
Ne leur resteraient que les mains vides
Et leur coutumière fatuité…
 
Va et sème la vie
Celle qu’on aime
Qui à personne ne nuit
Va compagnon de souffrances
Comme le poète on te méprise
Oublie-les, leur cœur est rance…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 8 octobre 2017

 
 
 
 
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25 septembre 2017 1 25 /09 /septembre /2017 06:38
Sur la « Colline qui prie » – Photo J.Dornac©

 

 

 

 

 

Le soleil a traîné ses guêtres
Sur les pavés de la ville
Sur ses fleuves et tout son diamètre
Astre brûlant qui n’offre aucun concile
Lâchant ses flèches arrogantes
Sur les passants et promeneurs
Fuyant les heures bouillantes
Espérant air et fraîcheur…
 
Au dieu Lug on offrit la cité
Mais depuis, la colline qui prie
A la Madone est dédiée
Fourvière, de prières, se nourrit !
Le fier vaisseau à Marie offert
En remerciement de sa protection
Contre les maux cruels des Enfers
Domine majestueusement Lyon…
 
On entend encore, si l’on sait rêver
Le rire tonitruant du roi Henri
Lui, l’homme volage, ici, devenu mari
Festoyant dans le vieux quartier
Cela prêtait à rire
C’est le moins que l’on puisse dire !
Le bon peuple l’avait adopté,
Lui qu’un illuminé décida de tuer…
 
Non loin de la basilique de Marie
Veillent également sur la ville
Comme une sorte d’allégorie
Comme plantés sur une île
Les ruines des théâtres romains
Pierres sans âge que caressent mes mains
Il suffit de fermer les yeux
Pour écouter les spectateurs heureux…
 
Ne manquez pas l’union
De nos deux fleuves fous
Qui par étonnante communion
Ont fait le choix d’un mariage doux
Dame Saône à su calmer par sa douceur
La rage du Rhône et parfois ses ardeurs
Pour célébrer des noces infinies
Qui les mènent à la mer sans avanie…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 24 septembre 2017




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11 septembre 2017 1 11 /09 /septembre /2017 06:32
Apollon et les neuf muses

 

 
 
 
Ô sublimes troubles des arts
Peintures ou sculptures
Littératures ou belles musiques
Blessez mon cœur
D’émotions brûlantes
Pour que pleure mon âme
Par tant de charme et d’allégresse !
 
Je voudrais en mourir
Tant en mon for intérieur
La beauté vibre avec fureur
Elle me rend ivre de joie
Et en la vie me rend la foi
Lorsqu’elle atteint le zénith
De mon trop sensible cœur…
 
Ô muses qui par magie
Inspirez les âmes
Lancez le galop de nos esprits
D’artistes en souffrance
D’ouvrages éternels
Visitez-nous, si nous en sommes dignes
Même si nous ne sommes que frêles sources !
 
Elevez nos esprits aux pinacles
Des créations dignes des dieux
Capables d’émouvoir l’Olympe
Nous avons le pouvoir
De faire couler une larme de joie
Coulant des yeux trop durs
Des tyrans et des rois…
 
D’un rayon de soleil
Nous dessinons le ciel
D’un trait de lune
Nous effaçons les rancunes
D’une note de musique
Nous voici enfin pacifiques !
Les arts transcendent les âmes !
 
Est-il plus belle destinée
Que de servir les arts
En dépit des fatigues
Maladies, épuisements ?
Non, pas de plaintes
Pour servir de tels maîtres
Sublimes sous le ciel étoilé !…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 10 septembre 2017
 
 


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